La Malaisie
J’arrive à Kuala Lumpur en milieu d’après-midi et m‘installe dans le délicieux hôtel Samhadi.. Ce sera le plus raffiné, (service extraordinaire, chambre très luxueuse, cuisine succulente) que j’aurai eu pendant mon périple (j’avais moi-même demandé des hôtels confortables, et non luxueux.
Celui-ci fera exception et j’apprécierai, avant de me lancer dans le circuit Inde, où la première nuit sera… dans le train ! histoire de nous mettre dans l’ambiance de la population indienne
Le lendemain matin, je profite d’un véhicule de l’hôtel pour aller jusqu’aux tours Petronas. Impressionnant centre commercial sur plusieurs étages à l’intérieur des tours. Arrivée tôt, j’ai pu réserver un billet pour aller tout en haut d’une des tours en fin de matinée, car il y a beaucoup de visiteurs.
J’ai pris quelques photos depuis la passerelle qui relie les deux tours, et depuis le 26ème étage.
Le panorama n’est pas extraordinaire, c’est l’ouvrage qui l’est davantage. Mais les tours Petronas qui furent un certain temps les plus hautes du monde ont été détrônées depuis par deux tours au Moyen Orient…
Après cette « ascension », j’ai flâné dans les étages du Centre commercial, impressionnants par le nombre de boutiques de luxe, de restaurants, mais j’ai pu aussi m’acheter une carte de la ville dans une magnifique librairie située au dernier étage.
Retour à l’hôtel à pied, j’avais bien visualisé le trajet en voiture ce matin et la carte achetée me confortait dans mon trajet. Kuala Lumpur est une ville « dangereuse » car les pickpockets sont nombreux. J’étais vigilante mais sans stress. Je quitterai la Malaisie sans avoir été inquiétée.
L’après-midi farniente dans mon superbe hôtel-oasis.
Très tôt le matin, je pars en taxi jusqu’à la gare des bus, immense terminal, situé bien en dehors du Centre où je prends un bus local réservé la veille qui me conduira à Malacca.
Malacca n’a rien à voir avec Kuala Lumpur, la mégalopole. Son passé très ancien de comptoirs de commerce qui ont attiré successivement les portugais (15ème et 16ème siècles) puis les hollandais qui ont délogé les précédents, et plus tard les Britanniques, a laissé de nombreux vestiges et des édifices religieux.
Pratiquement tous ces sites se trouvent dans un faible périmètre, ce qui facilite la visite.
Les chinois sont arrivés aussi par la suite et le quartier chinois est resté le plus important de la cité. C’est dans ce quartier qu’était mon hôtel, je pouvais sillonner les rues toutes proches pour admirer temples et habitations anciennes.
J’ai beaucoup apprécié aussi les rives bien aménagées de la rivière Malacca que j’ai traversée lorsque, à mon arrivée, je me suis rendue à pied à mon hôtel.
La chaleur était rude et humide. L’après-midi, j’ai choisi les petits musées, nombreux, dont le Baba Nyonya, une maison du 18ème d’un très riche marchand chinois, au magnifique mobilier, dommage, là encore, nous ne pouvions prendre de photos !!!
Le deuxième jour, assez tôt le matin, vu la chaleur, j’ai visité le bateau-réplique du navire portugais le « Flor del Mar » qui sombra au large de Malacca il y a près de 500 ans…
J’ai failli me faire enfermer dans le jardin du palais du Sultan, qui est en fait un musée sur la culture de Malacca. L’heure d’ouverture était dépassée mais la barrière était ouverte, sans indication. Le gardien m’a virée, j’ai traîné un peu avant d’obtempérer…
J’ai pris, sans conviction, quelques photos des rickshaws particuliers de Malacca : invraisemblablement décorés avec des personnages Hello Kitty, et autres. Ces rickshaws, de plus se déplacent avec une musique affreuse et à tue-tête ! Ils font partie du décor mais on ne peut pas dire que ce soit heureux.
Le lendemain matin, très tôt, j’ai repris le chemin inverse : un bus-navette qui tourne dans la ville et qui s’arrêtait tout près de mon hôtel (une chance) pour me conduire à la gare routière immense un peu en dehors de la ville. J’ai pu changer mon billet sans problème (j’avais avancé mon heure de départ initialement prévue) et je suis rentrée à Kuala Lumpur plus tôt pour enfin me reposer avant la suite du voyage qui sera forcément chargée.
C’est à 5h45 le lendemain que mon taxi viendra me prendre pour aller à l’aéroport.
Demain sera un autre pays…