Monthly Archives: février 2015

Queenstown – fin de mon périple en Nouvelle Zélande

 

Queenstown – Fin de mon périple en Nouvelle Zélande

 

Je refais la route en sens inverse, en prenant le temps cette fois de faire quelques arrêts pour admirer le paysage du lac, et prendre quelques photos.

lac de Queenstown

lac de Queenstown

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En arrivant à Queenstown, avant de retourner à mon B & B, je m’aventure en ville pour aller jusqu’au départ de la « Gondola », le téléphérique que je prendrai demain matin. L’inclinaison de montée est presque verticale !!!

Cette ville est (encore un) paradis pour les sportifs : l’hiver, le ski, et l’été tous les sports nautiques, aériens, etc…J’ai même vu, pour la première fois, une activité sur le lac, que je ne connaissais pas (voir photo). Celui qui se balade dans les airs est soutenu par un « tuyau » véhiculant de l’eau (ou de l’air) à forte pression ????. C’est le spectacle que j’ai eu pendant mon déjeuner sur le port…

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dans le joli parc de Queenstown

dans le joli parc de Queenstown

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vue du parc

vue du parc

Le lendemain, avant de partir prendre la « Gondola », j’ai rendu ma voiture, très soulagée de n’avoir commis, ni subi, de dégât !

En haut du téléphérique, la vue était vraiment superbe. Avant de redescendre, j’ai fait une petite randonnée, la dernière sur le sol néo-zélandais.

vue depuis l'arrivée de la Gondola

vue depuis l’arrivée de la Gondola

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ma dernière randonnée en Nouvelle zélande à partir de l'arrivée du téléphérique

ma dernière randonnée en Nouvelle zélande à partir de l’arrivée du téléphérique

 

vue sur le port : on voit tout en haut l'arrivée de la Gondola

vue sur le port : on voit tout en haut l’arrivée de la Gondola

Le dernier matin arrive, le dernier shuttle commandé la veille est presque à l’heure, mais j’ai de la marge avant de m’envoler vers l’Australie. Derrière mon hublot, je pourrai encore admirer, de haut, les extraordinaires montagnes de la Nouvelle Zélande.

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Queenstown – TE ANAU

Queenstown – Te Anau

 

Arrivée à Queenstown vers 16h30, j’ai le temps de descendre jusqu’au port et de visiter un peu cette petite ville que je retrouverai dans quelques jours, puisque que c’est d’ici que je quitterai la Nouyelle Zélande pour m’envoler vers Sydney. (suite…)

Christchurch

Christchurch

Le trajet du train, depuis Picton traverse de superbes paysages, variés pour devenir uniquement des paysages côtiers, puisque la ligne de chemin de fer suivra sur presque 100 km la côte de l’Océan Pacifique . Photos à l’appui…

(suite…)

Wellington et Picton

WELLINGTON et PICTON

 

Ce sont deux villes que j’associe car je n’y passe que très peu de temps et elles sont reliées par le ferry qui me fait passer de l’île du Nord à l’île du Sud. Wellington est en fait la capitale de la Nouvelle Zélande, alors qu’on parle plus souvent d’Aukland ! Il règne dans cette ville une ambiance particulière car dans deux jours commence la Coupe du Monde de Cricket (bien sûr, il n’y aura pas d’équipe française !!!!) mais les gens dans les taxis, les shuttles ne parlent que de çà. Ce qui m’attire , moi, dans cette ville c’est son Musée qui est le plus beau de la Nouvelle Zélande. Je le visiterai le lendemain de mon arrivée. C’est surtout la culture Maori qui est à l’honneur, elle est très mise en valeur, c’est particulièrement émouvant.

Musée de Wellington

Musée de Wellington

authentiques œuvres maori

authentiques œuvres maori

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pirogue ancienne

pirogue ancienne

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no comment !

no comment !

Mais il y a aussi dans ce Musée un autre sujet très scientifiquement abordé : les tremblements de terre, et l’on peut même expérimenter, à une dose 50 fois moindre que la réalité, une mise en scène d’un tremblement de terre, à l’intérieur d’une maison. Très réaliste !!!!

Fossile géant découvert récemment

Fossile géant découvert récemment

instrument de mesure ancien parmi toute une collection

instrument de mesure ancien parmi toute une collection

Il y a beaucoup de documents édifiants sur l’avant dernier tremblement de terre à Napier, en 1931, dans la partie Nord de l’île.

Napier détruite en 1931 par un tremblement de terre

Napier détruite en 1931 par un tremblement de terre

En matière de tremblements de terre, il faut dire que la situation de la Nouvelle Zélande est très critique car elle est traversée du Nord au Sud par l’une des failles les plus importantes de notre terre !

la faille

la faille

Wellington est très concernée et c’était plutôt elle qui était « pressentie » par les alertes sismiques en 2010, mais c’est Christchurch au nord de l’île du Sud qui a été touchée. Les nombreux stigmates de ce terrible évènement sont encore très visibles dans cette ville où je serai dans deux jours. Pour l’heure, à Wellington, c’est donc l’excitation sportive qui prédomine. Je dois toutefois préciser que pendant que j’étais sur place, j’ai « senti » bouger la structure de l’hôtel, c’était faible mais il paraît que c’est très fréquent ! Le premier soir de mon arrivée, je suis allée dîner dans un restaurant tout près de mon hôtel et la serveuse m’a installée près de la vitrine, ce qui m’a fait sourire, car j’étais en pleine vue pour les passants qui descendaient la rue, et je me disais que si quelqu’un que je connaissais passait à ma hauteur, il ne pouvait absolument pas me rater !!! eh bien, c’est ce qui est arrivé : je croise le regard d’un jeune homme, qui lui aussi, me reconnaît ; Nous étions assis côte à côte au cours du repas Maori et nous avions beaucoup échangé, c’est un jeune suisse allemand qui ne parlait pas le français. Il me fait comprendre qu’il termine sa cigarette et qu’il me rejoint. Nous voici donc à nouveau réunis à table mais lui, a déjà dîné. J’appelle la serveuse pour qu’elle lui serve un verre de vin blanc  (Chardonnay), comme moi, et nous passons, ma foi, une agréable fin de soirée. Lui, a déjà loué une voiture, peut-être nous recroiserons-nous ? il prend le ferry demain matin, un jour avant moi.

 

PICTON

Depuis Wellington, le trajet en Ferry est vraiment magnifique. On aperçoit très vite la côte de l’île du Sud et c’est à travers de superbes fjords que l’on slalome pour rejoindre Picton.

sur le Ferry de bon matin

sur le Ferry de bon matin

 

Très vite on atteint la côte Sud

Très vite on atteint la côte Sud

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trajet du ferry dans les fjords

trajet du ferry dans les fjords

 

Le petit port est charmant et je profiterai au maximum de ce bel endroit où je ne resterai que 24 H.

 

port de Picton

port de Picton

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Ma pension de famille est tenue par Ian et Paula un couple adorable avec qui j’ai l’impression d’avoir passé beaucoup de temps, car ils sont très chaleureux et disponibles. Leur breakfast, succulent, avec d’autres convives, durera plus d’une heure ! Sur le conseil de Ian, je pars faire une jolie balade d’une heure et demie, qui a pour but une baie, inaccessible par la route.

 

Bob'Bay vue du chemin de randonnée

Bob’Bay vue du chemin de randonnée

 

Bob's Bay

Bob’s Bay

 

Il faut beaucoup grimper, redescendre, mais c’est très ombragé et les cigales locales s’en donnent à cœur joie. Elles ressemblent aux nôtres (voir photo) mais leur cri est plus strident encore car, sur une seule note !

cigale néo zélandaise

cigale néo zélandaise

Arrivée à la baie, je vais tremper mes pieds mais aucun baigneur dans l’eau, il y a des méduses, petites et sans doute inoffensives mais cela freine, c’est sûr. Je repars en prenant un autre circuit de randonnée qui me conduira plus haut pour une très belle vue sur le port de Picton.

 

J’y rencontre un couple d’américains, de Chicago, assis sur le banc, qui semble épuisé, et nous bavarderons un bon moment ensemble, avant que je ne reprenne le chemin du retour sur Picton. Le lendemain matin, à la fin du super petit déjeuner dont j’ai déjà parlé, Paula nous apporte à tous un gâteau de sa confection. Gâteau qu’elle confectionne à chacun de tous ses clients depuis des années et la finalité dudit gâteau, c’est d’être mangé chez la personne, à son retour, de prendre une photo et de lui envoyer ! elle nous apporte un superbe album et de nombreuses photos sont cocasses, notamment celle d’un médecin qui a fait une radiographie du gâteau !!! C’est valable pour ceux qui rentrent bientôt, mais moi qui n’en suis qu’à la moitié du parcours, je n’ose imaginer la tête du gâteau si j’attends mon retour pour le manger. J’ai décidé de le manger juste avant de quitter la Nouvelle Zélande, je réfléchirai à la mise en scène !!! Le lendemain, c’est Paula qui m’accompagne en voiture à la petite gare, elle tient à m’accompagner jusque sur le quai ! C’est un trajet de 4 heures qui m’attend, aux paysages magnifiques, qui longe pendant plus d’une heure la côte de l’océan pacifique pour atteindre Christchurch.

ROTORUA

ROTORUA   La ville se situe au centre de la région des sources chaudes et c’est également un paradis pour les sportifs en tous genres. Ce qui m’intéresse bien sûr c’est le secteur « thermal », très spectaculaire que je visite dès le lendemain de mon arrivée. Les sources chaudes sont alimentées par les volcans, dont certains restent encore en activité (la dernière éruption volcanique remonte à 1936 en faisant de nombreux dégâts et victimes…) (suite…)

AUCKLAND

Auckland

A l’aéroport, ce n’est plus une personne qui m’attend personnellement, car en Nouvelle Zélande, c’est en Shuttle collectif que tous mes transferts se feront. Je repère le shuttle et le conducteur vérifie mon nom sur sa liste. L’aéroport est très éloigné de la ville, ce qui donne le temps de converser avec les autres passagers. Celui qui est assis près de moi est français, restaurateur en Bretagne. Il voyage mais aussi il prospecte, il a une proposition pour s’installer dans ce pays avec un autre restaurateur français.

(suite…)

Hiva Oa – Iles Marquises

Hiva Oa – Archipel des Marquises

Il faudra plus de 6 heures pour parvenir à l’île où repose Jacques Brel. Vol non direct qui sous-entend presque une heure en escale à Huku Hiva, petite île où la population ne dépasse pas 3000 habitants. Mais les abords de l’aéroport, arides n’invitent pas à la promenade. Il faut s’armer de patience…

(suite…)

Ile de Pâques

 

Ile de Pâques
L’excitation est à son comble dans l’avion, à l’approche de l’île de Pâques. Il est vrai que cette île fait rêver et les passagers qui m’entourent ont hâte de la découvrir.
Mais la surprise est de taille à notre sortie d’avion car ce sont des trombes d’eau qui nous accueillent et comme il y a plusieurs dizaines de mètres à parcourir jusqu’au terminal, on se retrouve tous trempés jusqu’aux os, car nous sommes tous en tenue estivale !
Et comme la pluie ne s’arrête pas, il faudra attendre un long moment avant que les bagages puissent être acheminés sur les tapis roulants. Mais l’accueil est néanmoins chaleureux et nous recevons le traditionnel collier de fleurs que mon transfert me passe autour du cou.
Mon hôtel est charmant, mais avec le décalage horaire, il est vraiment très tard, et sous la pluie, ce n’est pas l’idéal pour prendre connaissance des lieux.
Mais la pluie, dans la nuit, a continué de plus belle et à 7h, le coq a beau chanter à tue-tête, le soleil n’est toujours pas au rendez-vous.

le coq qui me réveillait tous les matins très tôt

le coq qui me réveillait tous les matins très tôt

 

Fleur de vahiné

Fleur de vahiné

 

 

 

 

 

 

 

Les prévisions, à l’accueil de l’hôtel, ne sont pas bonnes : l’ile subit une fin d’ouragan sur Tahiti et cela devrait durer…une semaine ! reçu 5 sur 5, il faudra s’adapter.
Bon, les prévisions étaient pessimistes car le beau temps est revenu dans l’après-midi.
Le matin, j’avais décidé de louer une voiture qui me fut livrée à l’hôtel à midi. Sur le conseil de clients allemands de l’hôtel, je vais déjeûner dans un restaurant breton sur le port : La Taverne du Pêcheur.
Le patron ressemble à Obélix et il est bien français mais plutôt normand. On bavarde un peu, entre moitié bretons moitié normands et j’apprends qu’il s’est installé ici depuis 30 ans ! Il me dit qu’il attend la femme du maire de l’île, française, elle aussi. Une amie de presque 30 ans également. Avant de quitter le restaurant, je bavarderai avec elle, en attendant que ses amies arrivent.
Et c’est parti pour 5 heures de découverte.

les premiers MoaÏ, selon la tradition orale, ce sont 7 jeunes Rapa Nui envoyés en éclaireurs sur l'île

les premiers MoaÏ, selon la tradition orale, ce sont 7 jeunes Rapa Nui envoyés en éclaireurs sur l’île

 

On a beau avoir lu plein de livres, vu des reportages sur l’île de Pâques, la première rencontre avec les Moai, statures immenses en basalte, est un grand moment d’émotion.
Je ferai un grand nombre de sites à la suite car les distances sont courtes. Les sites sont très différents : entre les palmiers, sur des plages paradisiaques, dans des champs, près de la côte Ouest ou le long de la côte Est, côte où la mer offre un endroit de rêve pour les surfeurs : les vagues y sont extraordinaires !

sur la côte Est avant d'arriver à Anakena

sur la côte Est avant d’arriver à Anakena

 

 

 

C'est sur cette plage Anakena que l'ancêtre du peuple Rapa Nui, Hotu Matua, serait arrivé sur l'île

C’est sur cette plage Anakena que l’ancêtre du peuple Rapa Nui, Hotu Matua, serait arrivé sur l’île

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les mêmes Moaï

les mêmes Moaï

 

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la jolie plage d'Anakena

la jolie plage d’Anakena

 

 

 

 

 

 

 

La côte Est

La côte Est

 

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le site Tonga Riki

le site Tonga Riki

 

 

 

 

 

 

 

détail

détail

 

 

la montagne face aux Moaï

la montagne face aux Moaï

 

 

 

 

 

 

 

 

la côte des surfeurs

la côte des surfeurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Je reviens à mon hôtel, éblouie par ce que j’ai eu la chance d’admirer.
Le soir, j’irai à un spectacle de danse, danses guerrières, danses rituelles, très dynamiques, colorées, aux sons de percussions mais aussi d’instruments à cordes.

spectacle de danse

spectacle de danse

 

Le lendemain j’ai prévu de partir tôt jusqu’au volcan Rano Kau , où un village : Orongo, avait été construit pour des cérémonies rituelles annuelles (légende de l’homme-oiseau qui généra une tradition où des participants concouraient pour être l’élu de l’année – ils nageaient jusqu’à une île , en bas du volcan, attendaient l’arrivée d’une certaine espèce d’oiseau(sterne) et le participant qui trouvait le premier oeuf pondu et le ramenait, était ce fameux élu !

paysage vu depuis mon ascension au volca

paysage vu depuis mon ascension au volca

Je grimpe donc sur le sentier de randonnée pendant une heure trente environ et à quelques mètres du volcan, je perçois les nombreux véhicules qui stationnent, puisqu’on peut y accéder en voiture (parc Naturel). Quand je surgis sur le parking, bien épuisée, je tombe nez à nez avec une famille chilienne avec qui j’avais sympathisé à l’aéroport (jeune couple avec 3 enfants dont le petit 18 mois courait partout en répétant « Isla de Pascua » avec délectation !
Elle insiste pour que je les accompagne en voiture jusqu’au Centre d’information qui nous donne tous les détails sur le village d’Orongo, dont nous allons découvrir les vestiges, dans un décor magnifique autour du volcan. Orongo a conservé quelques -unes de ses maisons, toutes orientées vers deux ilôts, dont le plus grand » Moto Nui » était le but de la compétition annuelle qui justifiait la construction de ce village.

volcan Rano Kau

volcan Rano Kau

Chaque année donc, en rapport avec la légende de l’homme-oiseau qui sautait depuis la faille du volcan sur la mer, pour atteindre l’îlot Moto Nui, avait lieu la rituelle compétition des chefs des différentes tribus qui consistait à atteindre à la nage l’îlot, y rester jusqu’à la ponte des sternes qui venaient ici se reproduire et le concurrent qui trouvait le premier un œuf était sacré « homme-Oiseau », titre le plus convoité, pour une année.,

Rocher Motu Nui où se posait l'homme Oiseau selon la légende

Rocher Motu Nui où se posait l’homme Oiseau selon la légende

 

 

vestiges du village Orongo

vestiges du village Orongo

 

 

 

 

 

 

 

vestiges de pétroglyphe

vestiges de pétroglyphe

 

faille dans le volcan d'où s'envolait l'homme oiseau selon la légende...

faille dans le volcan d’où s’envolait l’homme oiseau selon la légende…

 

 

 

 

 

 

 

 

La balade est superbe, on peut admirer aussi des pétroglyphes (sculptures sur pierres) et je repartirai avec la famille chilienne, sur leur insistance, pour retrouver mon véhicule, au départ de randonnée.
J’avoue que j’aurais eu du mal à faire, à pied, le retour !
De retour à mon hôtel, je n’ai pas le courage de ressortir pour chercher un restaurant, alors je demande à l’accueil s’il est possible de déjeûner (c’est toujours possible sur demande). Pas de problème d’autant plus qu’une anglaise a la même requête. Nous déjeûnerons donc ensemble et ce sera très convivial. Je la reverrai à l’aéroport pour le vol de Papeete et la croiserai peut-être à nouveau à Auckland où elle se rend à un mariage !
Dans l’après-midi, je tente en vain de travailler sur ma tablette, mais la Wi Fi est d’une lenteur désespérante, je renonce et repars à pied dans le village.
J’ai gardé pour demain matin d’autres Moais à voir, très proches (5mn en voiture) ; La promenade est belle et je prends mes dernières photos de ces statues si énigmatiques.

les Moaï de Ahu Tahai

les Moaï de Ahu Tahai

 

isolé et bien conservé !

isolé et bien conservé !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le groupe au complet

le groupe au complet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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cavalier sur le site. Pris cette photo pour me rappeler que les chevaux sont omniprésents sur cette île...

cavalier sur le site. Pris cette photo pour me rappeler que les chevaux sont omniprésents sur cette île…

 

 

 

 

 

 

 

 

petit port de Hanga Roa, vu de "la Taverne du pêcheur

petit port de Hanga Roa, vu de « la Taverne du pêcheur

 

 

derniers rayons de soleil depuis l'aéroport avant de m'envoler vers Tahiti

derniers rayons de soleil depuis l’aéroport avant de m’envoler vers Tahiti

 

 

 

 

 

 

 

 

A midi, je dois rendre mon véhicule. Je retourne à la Taverne du Pêcheur, cette fois-ci « Obélix » n’est pas là, c’est sa femme, pascuane, qui m’accueille. Comme il est un peu tôt pour déjeûner, nous aurons le temps de philosopher, de parler de son île qu’elle considère comme le plus bel endroit du monde.
Ce soir, je pars pour d’autres îles : Tahiti, Moorea, Hiva Oa (archipel des Marquises)…

 

 

 

Valparaiso

Valparaiso

 

Il faut à peine une heure et demie de bus pour rejoindre cette ville depuis Santiago, route au relief accidenté pour atteindre la côte.

Valparaiso, c’est une ville à part : des milliers de petites maisons colorées agglutinées sur les pentes de la montagne qui entoure la baie.

sur les pentes

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Les dénivelés sont très importants, aussi est-il très rare de trouver une place – plateforme d’où l’on peut avoir une vue panoramique de la ville. Il y en avait une juste au-dessous de mon hôtel lequel se trouvait à flanc de colline et c’était un rendez-vous incontournable des cars de touristes, forcément !

 

 

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petit marché

petit marché

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu avant midi, je suis descendue à pied jusqu’au port, ce qui m’a permis d’avoir une vision de proximité de cette ville. Presque toutes les maisons sur le bord de route n’ont plus un seul mur qui ne soit taggé, ou décoré, parfois de façon très esthétique qui masque la laideur de la structure.

tout est par terre

tout est par terre

 

Avant d’arriver au port, je flâne dans le petit marché sur une place et aux alentours : vendeurs de fruits et légumes mais aussi de choses hétéroclites, posées à même le sol, sur des bâches.

Au port la passerelle qui enjambe la voie ferrée permet d’avoir une vue d’ensemble de la ville, de cette multitude de constructions fragiles qui perdurent malgré tout !

 

 

 

 

danseurs dans la rue

danseurs dans la rue

 

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Dans le centre-ville, où je me dirige vers le 1er » ascensore » (petit funiculaire dont il y a un nombre impressionnant dans toute la ville, tant elle est pentue) règne une agitation particulière : une foule de gens, armés de leurs appareils photos et caméras, attendent je ne sais quoi. C’est une semaine de festival artistique et ce qu’attendent ces gens, ce sont les animations de rue, et plus précisément des danseurs qui envahissent bientôt la rue où je me trouve, bloquant ainsi toute la circulation derrière eux. Danses improvisées, acrobatiques parfois, les danseurs ondulent sautent et bientôt entraînent avec eux les passants, au son d’une musique très rythmée sud-américaine. C’est très joyeux, et comme d’autres spectateurs, je suis bientôt entraînée à improviser sur les rythmes. Un bien agréable moment, mais il faut rendre la rue aux véhicules et je me dirige vers mon « ascensore » dont la pente est vraiment très impressionnante !

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vue depuis le restaurant

vue depuis le restaurant

 

depuis le restaurant

depuis le restaurant

 

 

 

 

 

 

 

Je me retrouve alors dans le très joli quartier « Concepcion », aux ruelles étroites mais aux belles constructions, rien à voir avec celles des quartiers que j’ai traversés. Je déjeune dans un bon restaurant qui domine, de sa terrasse, la ville et je parcours ce quartier avec plaisir, avant d’atteindre le prochain « ascensore  » que j’ai repéré sur mon plan, lequel cette fois-ci me fera redescendre sur le port.

jolies ruelles du quartier "Concepcion"

jolies ruelles du quartier « Concepcion »

 

 

belle peinture murale

belle peinture murale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je rencontre une jeune japonaise qui ne parvient pas à se retrouver sur son plan et je lui propose de m’accompagner. Il est vrai que l’on se perd facilement dans Valparaiso ! Elle me raconte qu’elle est en croisière et que son bateau va repartir dans deux ou trois heures. Croisière de 3 mois.

ma petite japonaise dans les bougainvilliers

ma petite japonaise dans les bougainvilliers

 

vue sur le port

vue sur le port

 

 

 

 

 

 

 

Je suis surprise qu’elle ait autant de vacances, mais en fait elle a démissionné de son emploi et se retrouve au chômage ! Je n’ai pu m’empêcher de lui dire qu’en France, les personnes au chômage ne partaient pas en croisière !!!!On parvient enfin au fameux « ascensore » . Celui-ci est très long et permet de voir l’extérieur (souvent on ne voit rien, que des murs. La voilà rassurée, elle est sur le port ! elle me dit qu’elle ne m’oubliera jamais… C’est gentil.

machinerie d'un ascensore

Je repars vers les quartiers plus populaires, avec en tête les recommandations de prudence. Je retourne à la petite place de ce matin d’où partent presque tous les bus et les « colectivos ». On me conseille d’ailleurs de prendre ces derniers, moins chers et plus rapides. Le colectivo, c’est un taxi qui peut prendre 4 personnes, il a un trajet régulier, comme un bus, il s’arrête à la demande et il coûte trois fois rien. Il me coûtera moins de 50 centimes d’Euro pour atteindre la Maison de Pablo Neruda dont j’avais programmé la visite. Mais comme il est rentable pour eux de multiplier les courses, ils vont vite, très vite, une espèce de rodeo, dans les virages, parfois en épingle, çà décoiffe !

maison de Pablo Neruda

maison de Pablo Neruda

J’atteins donc très vite la superbe maison-musée de Pablo Neruda qui contient mille objets rares sur 4 étages. De grandes baies vitrées qui permettaient au poète de suivre les bateaux car il était passionné de marine et son dernier étage est construit comme une cabine de bateau…

Il ne me reste plus qu’à redescendre en colectivo jusqu’à la place qui me permettra d’en reprendre un pour rejoindre mon hôtel, plus à l’Est.

Je suis ravie de ma journée mais retrouve à mon hôtel les problèmes d’eau qui avaient été  évoqués à mon arrivée. Il semblerait que la ville soit souvent confrontée à ce problème (canalisations défectueuses..)

Tant pis, je prendrai une douche demain matin (oui ! l’eau était enfin revenue !!) Pour l’heure, je me laverai les dents à l’eau minérale…

Et demain mon « transfert », qui m’avait beaucoup raconté sa ville le matin, continuera sur le même registre en me ramenant à la gare routière.

A Santiago, j’enchaînerai sur l’aéroport pour m’envoler assez tard sur l’île de Pâques.