Buenos Aires, c’est la capitale sud américaine la plus européenne. Ses quartiers les plus chics bâtis au début du 20ème siècle ont des airs haussmaniens et les portenos et portenas, ses habitants, sont fiers de leurs origines andalouses et génoises.
Nombre de monuments se sont inspirés des constructions de notre continent : colonnes doriques, chapiteaux, mais aussi de l’Art Nouveau.
Visiter Buenos Aires en 4 jours !!!??? La ville compte près de 4 millions d’habitants, 3 fois plus avec la banlieue. Les portenos sont aimables, j’ai pu exercer la langue de Cervantès à tout moment, dans les bus, ou dans la rue, mes interlocuteurs étaient indulgents… J’ai choisi de passer plus de temps dans les quartiers populaires (San Telmo) où , dès le 1er jour, un dimanche, j’ai pu apprécier l’ambiance de feria, le mercado, marché aux puces incroyable et tout cela au son de musiques argentines, dont le Tango est un lien indéniable entre les portenos. La musique était partout, orchestres, chanteurs, musiciens, danseurs que l’on retrouve dans de nombreux restaurants.
Le Tango ! je n’ai pas résisté à participer à deux cours différents, guidée par Jean-Louis, un français qui a adopté l’Argentine et vit à Buenos Aires depuis 6 ans. Passionné de tango et milonga, il a été le parfait cicerone pour me guider dans ce domaine et je l’en remercie. On se retrouvait le soir, dans différents endroits et je restais parfois aux milongas qui étaient après les cours. Les milongas, ces soirées dansantes où la tradition veut que les hommes restent d’un côté et les femmes de l’autre (les couples se séparent) et l’invitation par l’homme, ainsi que l’acceptation ou le refus de la femme sont parfaitement codifiés ! Les milongas peuvent durer jusqu’à 3h du matin. Il faut dire que les argentins vivent la nuit, les magasins n’ouvrent qu’à partir de 10h mais restent ouverts très tard. J’ai beaucoup utilisé les bus et aussi le taxi (surtout la nuit !) A Buenos Aires, le bus n’a rien d’évident car à l’intérieur du bus, aucun affichage des trajets, ni des arrêts. La seule solution, suivre avec le plan de ville, repérer les noms de rues (plaques très visibles, heureusement et anticiper l’arrêt !) Au début, je me faisais confirmer par un autochtone mais ensuite, je me débrouillais toute seule : je n’ai jamais raté l’arrêt convoité !
Je vous propose quelques photos. En ville, avec la circulation intense, difficile de photographier des monuments. A ma prochaine étape, ce sera plus facile avec la nature.
La nuit du 31 s’est résumée pour moi à un cocktail offert par mon hôtel, deux heures bien agréables ma foi, avec les autres clients et le patron de l’hôtel Mais toute la nuit fut un concert de pétards, de feux d’artifice jusqu’au matin ! J’ai donc démarré l’année, un peu groggy. M’attendaient 18 heures de bus pour atteindre la prochaine étape Puerto Madryn ! Bus confortable certes, où l’on peut dormir, position « semi-cama » mais quand même…