Christchurch
Le trajet du train, depuis Picton traverse de superbes paysages, variés pour devenir uniquement des paysages côtiers, puisque la ligne de chemin de fer suivra sur presque 100 km la côte de l’Océan Pacifique . Photos à l’appui…
Quand nous arrivons à Christchurch, la routine : je cherche le shuttle ou plutôt son conducteur. Il y en a bien un, qui affiche une pancarte avec des noms, mais pas le mien ! je ne m’inquiète pas, je m’approche et lui demande s’il peut me prendre même si je ne suis pas sur sa liste, alors que je devrais y être ! En fait, j’étais bien prévue…mais sur le train d’avant qui venait d’une autre ville ! une erreur de plus, mais c’est pas grave puisque j’étais quand même programmée.
A Christchurch, je ne séjournerai guère puisque, dès demain matin, tôt, je reprends un train qui traverse les Alpes (c’est leur nom ici) d’Est en Ouest, les paysages étant particulièrement remarquables. Ce train s’appelle la Tranzalpine, il y a un wagon – plateforme « ouvert » qui permet de prendre plus facilement des photos, mais il faut s’affirmer car nous sommes nombreux. Il y a tant de photos à prendre…
Je ne resterai dans ce train (comme beaucoup d’autres passagers) que jusqu’à mi-parcours à Arthurs’Pass, petit village de montagne très apprécié pour ses nombreux départs de randonnées. Je reprendrai la Tranzalpine quand elle repassera 4 heures plus tard.
Le temps de manger, de visiter, et de faire une randonnée jusqu’à une très jolie cascade.
Sur le trajet du retour, je suis à côté d’un hollandais, très bavard mais gentil, le voyage sera convivial.
De retour à mon hôtel, je m’assure qu’un taxi viendra me chercher à 8h demain matin, c’est en bus que je dois aller jusqu’à Queenstown, beaucoup plus au Sud, dans la région des fjords. C’est à partir de là que je récupèrerai ma voiture de location.
Toujours l’ambiance de la Coupe du Monde de Cricket car de nombreuses épreuves ont lieu également dans cette ville. A 23h, j’assisterai depuis ma fenêtre au feu d’artifice en cet honneur.
En traversant la ville, dans les différents shuttles que j’ai pu utiliser, je suis passée plusieurs fois dans le quartier très démoli par le tremblement de terre il y a 5 ans déjà. Tout n’a pas été reconstruit : on se croirait dans une ville qui a subi un bombardement. C’est poignant, il y avait eu plus de 200 victimes…
Je me lève tôt pour être prête avant l’arrivée du taxi (prévue à 8h), mais celui-ci brille par son absence : 5, 10, 15 mn de retard ! il n’est toujours pas là. Je rentre à l’hôtel et demande à la personne de l’accueil de les appeler puisque c’est elle qui s’en était chargée. Pas de réponse, je commence à stresser. Mon bus part à 8h30 (il faut moins de 5 mn pour aller au terminal dont j’avais vérifié l’adresse également.) A 8h20, il arrive enfin, ils ont beaucoup de travail aujourd’hui ! Moins de 5 mn après, nous arrivons à l’adresse : mais pas de bus. C’est un bureau provisoire et depuis la veille, ils ont changé l’adresse de départ pour ce bus-là ( !) selon l’affiche appliquée sur la fenêtre du local…qui n’ouvre qu’à 9h. Sans perdre de temps, je demande au chauffeur de taxi de se rendre à la nouvelle adresse, pas trop éloignée apparemment. Arrivée à l’endroit indiqué, il y a bien un bus mais ce n’est pas ma compagnie !!! Qu’à cela ne tienne je lis qu’il va à Queenstown et je demande au chauffeur, encore sur le trottoir, s’il peut me prendre quand même. Et là, il me dit « Vous êtes Claudine ? » j’étais sur sa liste !! ! il appartenait à la même compagnie, même s’il affichait un autre nom.
Ouf, j’avais 3 minutes de retard, mais je partais. J’avoue que je n’y croyais plus. J’ai mis quelques minutes à retrouver mon calme et le voyage s’est bien déroulé, traversant des régions toujours plus belles (voir photos de lacs, de rivières, on ne s’en lasse pas).
Traversé entre autres une région de cultures fruitières, de vignobles : On fait une halte assez prolongée pour déguster et acheter dans une magnifique boutique des cerises succulentes (voir les étals magnifiques). Ma petite voisine de bus, coréenne, m’accompagne jusqu’au magasin en me prenant d’autorité par le bras ! Elle sourit et me dit que je remplace sa mère…
Oublié le problème de bus, et demain, j’aurai une voiture, je n’aurai plus à attendre qui que ce soit !