Queenstown – Te Anau
Arrivée à Queenstown vers 16h30, j’ai le temps de descendre jusqu’au port et de visiter un peu cette petite ville que je retrouverai dans quelques jours, puisque que c’est d’ici que je quitterai la Nouyelle Zélande pour m’envoler vers Sydney.
Dès le lendemain matin, je prends possession de la voiture de location.
Accrochez vos ceintures car la conduite à gauche, çà demande de la concentration !
A 9h30, je prends la direction de Te Anau, dans la région de « fiordland », c’est son nom. Deux heures trente de conduite, les paysages sont invariablement très beaux et les routes sont très agréables, la vitesse autorisée est de 100km/h, j’apprécie.
Au début du trajet, je vais longer, pendant presque une heure, le lac immense de Queenstown. Je prendrai des photos au retour, les arrêts prévus à cet effet se trouveront du bon côté.
Rouler à gauche n’est pas compliqué bien sûr mais il faut éradiquer les réflexes acquis depuis…50 ans en ce qui me concerne ! par exemple, il m’a fallu toute la première journée pour cesser d’actionner les essuie-glace à la place des clignotants !!!! car tout est inversé…
C’est en ville que c’est le plus délicat, car on n’a plus de repères.
Néanmoins, tout va bien, j’arrive à midi à bon port à mon « Bed and breakfast ». J’ai le temps d’aller déjeuner car la personne de la réception ne sera pas là avant 13h15.
Lorsque je reviens, je peux prendre possession de ma chambre après avoir rempli les formulaires incontournables au comptoir de l’accueil.
Et ensuite…c’est la galère qui commence : dans la rubrique « je perds tout », je ne retrouve plus mes lunettes de soleil, indispensables, je suis sûre de les avoir posées sur le comptoir et j’ai dû entrer dans ma chambre sans m’en préoccuper puisque je n’en avais pas besoin à l’intérieur.
Après de vaines recherches, il fallut me rendre à l’évidence, il était urgent que j’aille acheter une autre paire, qui sera, hélas, sans correction. Très inconfortable donc. Cela m’a gâché mon arrivée dans cet endroit. Le lendemain matin, petit déjeuner très sympa, très bon. A ma table, des convives français et anglais très agréables, bref, une bonne ambiance pour commencer la journée. D’autres pensionnaires étaient à une autre table et il me vient l’idée de lancer (en anglais), sans grande conviction toutefois : « personne n’a trouvé une paire de lunettes de soleil hier » ? Et là, alors que je n’y croyais pas du tout, une femme répond affirmativement ! Je lui demande où elle les a trouvées, elle répond : vous les avez posées dans ma chambre ! Je n’en crois rien bien sûr, c’est absurde ! et elle ajoute, « Non, c’est une blague », je les ai prises à l’accueil, elles ressemblent aux miennes mais je ne me suis aperçue de mon erreur que ce matin !
Le mari, lui, était déjà sorti de table pour aller récupérer MES précieuses lunettes ! Quel soulagement ! fin de l’épisode.
Te Anau est un endroit charmant : toute petite ville bordée par un très grand lac, comme partout ailleurs, on ne s’en lasse pas. Se promener le long du lac est déjà un grand plaisir.
J’ai deux excursions prévues : la première que j’ai réservée la veille, est la visite d’une grotte exceptionnelle – en fait il y en a deux sur le territoire néo-zélandais – il s’agit d’ « une grotte aux vers luisants ».
Dans l’une des nombreuses montagnes qui entourent le lac (le trajet se fait en bateau), on trouve ce phénomène très particulier : des milliers de vers luisants qui illuminent une grotte très vaste .
Pour parvenir à la grotte, il faut, depuis la berge, entrer dans une excavation, grimper assez longtemps en suivant une cascade alimentée en permanence par les neiges des sommets très élevés dans cette région. C’est très spectaculaire car la pression de l’eau est très forte, heureusement ralentie par quelques bassins que l’on longe, parfois en marchant à 4 pattes. Puis, après une assez longue ascension, on embarque sur un petit bateau pour accéder, dans l’obscurité et dans un étroit canal – on se cogne assez régulièrement aux parois – à la fameuse grotte, immense, où scintillent au plafond des milliers de vers luisants…Féérique, dommage, on n’a pas le droit de prendre de photos !
Au retour, nous avons droit à un petit film sur la vie éphémère de ces insectes qui apprécient tant cet environnement, depuis probablement la période de la fonte des glaciers.
Le lendemain, j’ai deux heures de trajet en voiture pour arriver au superbe fjord de Milford. Puis deux heures de navigation dans un décor magnifique, fréquenté par quelques animaux marins. La croisière va jusqu’à l’Océan. On ne se lasse pas de voir tant de beauté !
Pour arriver à « Milford », ma conduite change de registre : conduite de montagne, j’ai l’impression d’être dans les Alpes, mais tout ira bien.
Sur le trajet, je ferai quelques arrêts, l’un à l’aller pour admirer le joli site des « lacs miroirs » (cf photos)
Au retour, c’est une courte balade dans une forêt qui permet d’atteindre un très joli torrent qui traverse un décor assez surprenant de roches découpées de manière spectaculaire, datant là aussi de la fonte des glaciers.
Je quitterai à regret cette belle région mais je reprends le volant le lendemain pour retourner à Queenstown.