Sydney
Avant d’atterrir, je suis impressionnée par l’étendue de cette ville, qui compte plus de 4 millions d’habitants !
L’aéroport est à une vingtaine de km, et comme aucun transfert n’est prévu, je prends un taxi. Mon hôtel est en plein centre-ville, à moins d’une demi-heure à pied des sites les plus remarquables : le Harbour Bridge (Pont qui fut la fierté des Australiens – 6 ans pour le construire et inauguré en 1932 ), l’Opéra, construit dans les années 60 et qui est aussi exceptionnel que les photos, archi-connues, laissent imaginer.
5 jours pour prendre le temps de visiter, mais ne me laisseront nullement me poser, comme je l’imaginais…
Arrivée en début d’après-midi, je pars déjà prendre connaissance des lieux, du port, repérer l’endroit où j’ai rendez-vous le lendemain à l’Opéra. Je suis impressionnée par l’affluence qui règne en ces lieux, car il y a les bateaux, et surtout les Ferrys aux rotations très fréquentes et qui drainent un grand nombre de gens.
Le lendemain, je me rends donc à l’Opéra et j’apprécierai ce concert Schumann, si aimablement offert par mon agence de voyages. La visite guidée des lieux ensuite (nous étions 5 personnes) fut également appréciée car le lieu est surprenant. La conception de l’édifice et sa réalisation furent très controversées et menacées même d’abandon, tant la géométrie de la structure était compliquée. Ce fut un architecte danois qui dessina l’oeuvre d’Art mais par la suite ce sont les australiens qui continuèrent la réalisation. Le résultat est là : exceptionnel !
La visite m’a permis de visiter les 5 salles (3 petites et deux grandes), les locaux techniques, immenses, en sous-sol, d’ assister à une répétition dans la partie « music-hall » et de voir la mise en place d’un décor pour une représentation de la Tosca, prévue en soirée.
Bref, une après-midi de qualité.
Le lendemain, je prendrai un ferry pour Manly, presqu’île au Nord de Sydney fort prisée, à une demi-heure de navigation. Navigation fort plaisante, car on longe d’abord le jardin botanique, puis un port de plaisance (il y en a plusieurs à Sydney) avant de s’éloigner vers Manly.
Je longerai la superbe plage avant de me lancer dans une longue balade, abrupte, car l’île est bordée de falaises.
Au retour de ma promenade, j’ai enfin pu me poser et déjeuner dans un superbe restaurant de poisson que m’avait recommandé le syndicat d’initiative à la sortie du ferry.
Retour à Sydney, le programme de ce soir est chargé car je vais aller assister à la grande parade, dans le cadre du Nouvel An chinois (année de la chèvre – ou du mouton). Parade qui se déroule dans le quartier de mon hôtel. Je m’attends à une grande affluence vu la publicité faite pour cet évènement Je vais donc m’installer assez tôt sur les marches de l’hôtel de ville, départ de la parade. Il n’y a déjà presque plus de place pour s’asseoir !
Au milieu d’un groupe de chinois, j’aurai l’occasion de m’exercer dans la langue de Confucius… Nous avons bien ri et l’ambiance était très gaie.
La parade fut vraiment une démonstration de l’importance de la Communauté chinoise à Sydney : défilés des différentes provinces de Chine, démonstrations d’arts martiaux, représentations des mythes autour des signes zodiacaux, chars, plutôt style Dysneyland, car ce qui manque encore aux chinois, c’est le côté esthétique !
Bref, la parade fut interminable : plus d’une heure et demie ! et pas question de rester assis, tout le monde était debout !!
Sur le mur de l’immeuble en face étaient projetées, en continu, des images de mouton…cf photos
Et depuis le toit du même immeuble, des feux d’artifice étaient lancés !! Une vraie démonstration de l’importance de la Chine sur ce continent (les discours interminables du maire de Sydney, au début de la soirée, montrent à quel point la Chine a sa place ici)
Mes photos ne sont pas terribles car c’était très difficile d’en prendre, vu le nombre de personnes présentes et de plus, des projecteurs tournants compliquaient encore ces prises !
Dernier jour : tôt ce matin, je dois me rendre au Harbour Bridge car je me suis inscrite pour l’Ascension de cet édifice : temps prévu 3h30 !
En fait, il faut beaucoup de temps de préparation avant de se lancer dans l’ascension proprement dite. Présentation du site, recommandations, petit entraînement sur un portique pour la familiarisation du maniement des prises que l’on doit faire glisser sur les câbles auxquels on est « encordés ». Mais aussi enfilement d’un uniforme (voir photo),avec casquette, et casque audio pour écouter la guide. On doit laisser toutes nos affaires dans un casier , même les appareils photo sont interdits… déception !!!
L’ascension est sportive car nous montons tout en haut de l’édifice, sur l’arche la plus haute ! (300 m au-dessus de l’eau , il ne faut surtout pas avoir le vertige !
Beaucoup de marches, donc, mais ce n’est pas aussi dur que la brochure sous-entend.
Pendant notre ascension, notre guide nous décrit la ville bien sûr, l’histoire du lieu et même des anecdotes car certaines ascensions ont lieu pour un évènement précis ! par exemple une demande en mariage tout en haut…sauf que le fiancé a fait tomber la bague : Plouf dans l’eau ! l’histoire ne dit pas si le mariage aussi est tombé à l’eau !!!
Redescendue sur terre, je vais m’offrir un super steak (les viandes sont très bonnes, en Australie, aussi) car j’ai quand même dépensé beaucoup d’énergie…
Le soir, je reviendrai sur le port pour admirer Sydney « by night », les gratte-ciel deviennent plus beaux la nuit…
Le lendemain, dans la matinée, je partirai sous une pluie diluvienne, je me demande si l’ascension du Harbour Bridge est maintenue dans ces conditions ???
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